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un monde ordinaire

30 avril 2008

"parcmètre humain"

Un petit voyage au Maroc m'a permis de découvrir une autre culture. Et parmi celle-ci il y a un métier qui m'a bien plu et que je me suis imaginé fonctionnant très bien en France ou ailleurs.

L'idée est très simple: au lieu d'avoir ces foutus parcmètres qui vous bouffent du blé sans même vous dire bonjour, au Maroc, ce sont des hommes qui surveillent les places de parking. Ceux-ci passent un certains temps à surveiller une rue ou un parking, puis ils sont relayés par un collègue, et ça tourne.

Son rôle est multiple: il indique où il y a de la place, il aide les gens à se garer et à ressortir, et il surveille chaque véhicule.
Au Maroc c'est un métier rechercher, car chaque personne se garant donne entre 1 et 20 dirhams selon les lieux, ça leur fait un salaire correct.

Je pense que de nombreuses personnes en France seraient intéressées par un emploi comme celui-ci, alors pourquoi ne pas mettre ceci en place. De plus c'est sympa de discuter avec ces "parcmètres humains". Ils peuvent donner des conseils ou des indications si on en a besoin.

M. le président si ça vous dit de mettre une idée intelligente en place pour une fois...

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16 juin 2007

petits trucs et astuces pour un jardin écolo

Salut à tous les jardiniers pro et amateurs,

c'est mathilde (jardinière à ses temps perdus), alors pas trop de courbatures petits jardiniers ? domage c'est tellement agréable un petit coin de nature dans sa vie.

Tout d'abord des nouvelles du jardin, les pataes qui étaient sous serres ont été ramassés pour en faire des fricassées et des salades, hummmm. Et oui faut bien que je vous donne envie de faire des efforts sinon vous aller courir au supermarket !! Le terrain a été travaillé pour accueillir d'autres plantations. Les autre patates ont poussées et commencées à fleurir (production oblige vous pouvez faire deux plantations à deux mois d'intervalles).

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Les fraises ont bien données, les desserts avec du fromage blanc, le délice !! Les tartes et sorbets attendront qui les pieds donnent mieux que pour l'instant, faut dire que le soleil nous manque cruellement (alors où est-il ?, quel méchant monstre nous balance des nuages menaçants et inondants à tout va ?? je vous le demande !). De nopuvelle spousses ont été récupées sur les anciens pieds et ont été plantées avec une bâche pour l'effet de serre et contrecarrer les mauvaises herbes. On a également rajouté d'autres plantes aromatiques, romarin et siboulette.

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On a mis de l'engrais sur les patates et les tomates. Hé, ne criez pas si fort, vous me pétez les oreilles. C'est de l'engrais bio, le prain d'orties fortifies les meilleures amies les plantes et chassent les petites bêtes emmerdandes (elles sont chiantes mais pas nuisibles car nécessaires à la biosphère de votre jardin). La recette du purain d'orties ? Il y en a qui ont été en prison pour moins que ça, je veux rester libre. Véridique : un mec vendait du purain d'orties et ce l'est fait interdire car il risquait de mettre en péril les grosses lobies d'engrais chimiques, le délir. Bon, je me risques : laisser massérer des orties entiers dans de l'eau pendant 4 semaines et mélanger votre concentré à votre arrosage. Ben oui c'est tout, de d'histoires pour si peu.

Pour faire pousser les plants munui toi d'une serre, Anthony c'y est démené. Ami jardinier je t'avais prévenu qu'il fallait te munir d'un ami bricoleur. On a donc planter courgettes, cornichons, melons, citrouilles, tomates, bêtes blanches, radis soses, radis noirs, salades vertes, endives, .......

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  Puis, on a installé les gouttes à gouttes. Prends de vielles bouteilles plastiques (au lieu de les jetter) coupes le fond à 80 % comme pour faire un capuchon (faut être précis sinon c'est le drame, l'eau est envahie par des bêtes qui obstruent l'écoulement de l'eau et elle stagne et attrape des maladie), et enfin fais un trou dans le bouchon avec une aiguille et pose la bouteille à l'envers sur le tasseau au pied de la plante.

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Après ce travail à des fins productives pour parvenir à tes besoins, tu peux embelleir ton jardin avec des arbres fruitiers qui aiguélleront(?) tes papilles et des fleurs pour rvir tes yeux et ton nez.

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Sinon, je t'offre une autre option (entre nous, c'est la meilleure), le farniente, n'est ce pas le chat !

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Aller à plus amis jardiniers pro et amateurs.

28 mai 2007

le bal

LE BAL

« si les hommes ne dansaient pas sur les volcans, je me demande où et quand ils danseraient ; l’importance est de bien savoir qu’on a le volcan sous les pieds afin de goûter son vrai plaisir d’homme libre »(Jacques Perret)

« les danses s’établissent sur la poussière des morts, et les tombeaux poussent sous les pas de la joie »(François René de Chateaubriand)

Ce soir là, comme de nombreux soirs ces derniers temps, je hantais les quais de

la Gironde. Je

déambulai, tête baissée, les mains dans les poches, marmonnant dans ma moustache. Encore une fois, dans un flot incalculable d’alcool, j’avais tenté de noyer mes misères, mais celles-ci persistaient et restaient à la surface, pouvant se voir sur les moindres recoins de ma peau.

Mon errance me fit parcourir plusieurs centaines de mètres, quand tout à coup, je sentis comme une petite piqûre. C’était une note de musique. Elle m’avait atteint et, aussi étrange que cela puisse l’être, avait fait sortir de la particule qu’elle avait touchée, un brin de tristesse qui m’habitait constamment. Tout à coup, une autre piqûre, puis une autre, et une autre, chacune ayant le même effet sur moi que la première, elle chassait ma mélancolie. A chaque piqûre, la sensation était étrange, mais pas désagréable. Je décida donc de suivre ce flot de notes afin d’en trouver la source.

Le chemin était aisé, plus j’avançais, plus les notes étaient nombreuses, j’accéléra le pas. Les piqûres me faisaient toujours le même effet, je me sentais comme plus léger à chaque pas, un sourire commençait même à se dessiner sur mon visage, ce qui ne m’était pas arriver depuis bien longtemps. Tout à coup, j’aperçus une lumière au loin. On voyait dans ce flot lumineux une rivière de notes de musique prenant la voix des airs, partant piquer d’autres malheureux. J’arrivais à la source. Si proche du but, je me mis à courir, et si léger que j’avais l’impression de ne faire qu’effleurer le sol. Lorsque j’atteins enfin l’entrée du bâtiment, je resta cloué sur place. C’était un grand hangar, très haut de plafond, très large et très long. Mais malgré l’immensité de la bâtisse, elle était pleine, pleine de notes de musique.

Au fond à gauche, les responsables de cette musique. Deux accordéons, un violon, une contrebasse et un banjo, avec derrière eux des musiciens les animant. Devant ceux-ci, un grand nombre de personnes dansaient sur la musique, sur leur visage resplendissait le bien-être. La partie droite était occupée par des gens accoudés au bar ou assis autour d’une table à discuter. Je décida de m’installer dans un coin afin d’observer ma découverte.

Tout d’abord mon attention se porta sur les gens en train de danser. Parfois ils étaient en ronde, en ligne ou en couple, mais toujours, les notes de musique les atteignaient et faisaient réagir leur corps, je me demandais même s’ils en restaient maître. Cela ne devait pas leur en soucier car leur visage était rayonnant, avec un grand sourire, une lueur brillait dans leur regard. Ils étaient heureux. De temps en temps, ils allaient s’asseoir autour d’une table, et là, le temps de quelques morceaux, ils discutaient, se reposaient en écoutant la musique. Le fait de rester inactifs ne semblaient pas les déranger, ils paraissaient sereins. Et puis quand ils se sentaient prêts, ils rejoignaient ceux qui dansaient avec les musiciens, comme s’ils ne s’étaient jamais arrêter de danser.

Certains préféraient s’accouder au comptoir et déguster du vin, qui, en parcourant les moindres recoins de leur corps leur réchauffait le cœur et apportait une petite pointe de gaieté qui s’apercevait dans le petit sautillement qu’ils avaient lorsque la musique les atteignait. Dans leur regard brillaient les plaisirs partagés de la musique et du bon vin.

Mon regard retourna se poser sur les danseurs. C’était une danse de couple. Chacun ressentait la musique différemment et leur corps réagissait en fonction.

Cependant, un couple attira mon attention. Alors que tout le monde vagabondait à travers l’espace, ces deux la semblaient immobiles. Enlacés comme pour danser, leur tête s’effleurant, ils semblaient ne pas bouger. Mais ce n’était que la première impression, car en les observant bien, j’aperçu leurs mouvements. Ils avaient tous les deux les yeux fermés, je suis sûr qu’ils en oubliaient les autres danseurs. Leur deux corps ne semblaient faire qu’un, on aurait dit un tronc d’arbre ondulant sur la musique. Contrairement aux autres, ils ne réagissaient pas à chaque note de musique, mais on aurait dit qu’un flot continu de musique habitait leur corps et le faisait suivre ses courbes, comme la mer à un bateau. Chaque vague provoquait une ondulation de leur corps.

C’est drôle, ils étaient là, en plein milieu, les autres leur tournant autour, et moi je ne voyais qu’eux, comme si un voile invisible cachait les autres. Leur danse dégageant tant de complicité, voire même d’intimité, que je détourna mon regard d’eux, me sentant à la fois heureux de les voir ainsi, et en même temps gêné.

La soirée se poursuivit jusque tard dans la nuit. Je ne revis qu’une seule fois mon couple danser, je fus aussi ému, mais autant gêné.

J’observa les gens toute la soirée, je n’osa pas allé danser, mais de les voir me remplissais du même bonheur qui les habitais.

Lorsque la soirée fini, les instruments furent rangés, les verres vidés et le parquet déserté, je m’en retourna chez moi.

Avant de me coucher, je tira une leçon de cette soirée. Il existe tellement de grands bonheurs autour de nous, que nous ne devons laisser de place à cette infinité de petits malheurs. Il faut profiter et non regretter.

Et de cette leçon je me fis une promesse : La prochaine fois, je danserai.

FIN

« danser est le fin mot de vivre et c’est par danser aussi soi-même qu’on peut seulement connaître quoi que ce soit : il faut s’approcher en dansant »(Jean Dubuffet)

28 mai 2007

le regard

LE REGARD

« quand la bouche dit oui, le regard dit peut-être »(Victor Hugo)

« un œil pur et un regard fixe voient toutes choses devant eux devenir transparentes »(Paul Claudel)

«car on croit toujours au doux mots d’amour quand ils sont dits avec les yeux »

Pour moi, le regard est plus important que tous les mots. Les mots, on les utilise comme on veut, ils peuvent très bien servir pour les plus viles mesquineries, tout en paraissant jolis. Alors qu’un regard, c’est sincère, du moins ça ne trompe pas.

Il y a des gens, qui, même en se parlant beaucoup ne se comprennent pas, car ils ne savent pas se regarder, voir l’autre. Dans le regard, on voit l’autre en son fort intérieur, c’est son cœur qui parle, avec pureté, car on ne peut fourvoyer un regard. Ceux qui y arrivent sont à craindre car ils manipulent la dernière partie de l’homme encore humaine. C’est l’âme qui parle dans les yeux, ou plutôt dans le regard, à travers les yeux. Un regard c’est comme un chant, une mélodie, un écho. On peut séduire n’importe qui avec de jolies phrases, de jolis vers, mais pour séduire avec le regard, c’est le hasard, car l’autre vous voit à découvert, à nu, elle voit en vous, sans artifice. L’émotion que provoque un regard ne peut être égalée, et elle transcende celui qui la ressent. Elle fait perdre tous repère et tout moyen, elle est comme une enveloppe délicate qui recouvre  votre cœur, le tient au chaud et en prend soin. Le regard est tel une lumière au cœur des ténèbres, comme un rayon de soleil perçant le ciel gris pour venir vous illuminé et vous réconforter. Alors croyez moi, quand vous voulez connaître quelqu’un, ou lui faire passer un message, regardez le au plus profond des yeux, entrez en lui, et le cœur fera le reste.

anonyme

28 mai 2007

la compagne éphémère

LA COMPAGNE EPHEMERE

Voilà près d’une demi-heure que j’attends. ça pourrait paraître long pour certains, mais je ne sais pas, je ne sens pas le poids du temps. Je suis seul, et pourtant je suis avec tout le monde. Je rigole en même temps que le groupe de jeunes demoiselles à qui l’on vient de raconter une histoire drôle. Je suis l’actualité avec le vieil homme en face de moi derrière son journal. Je tiens compagnie à la jeune fille seule, l’air triste, à qui l’ont vient de poser un lapin. Je suis un peu avec tout le monde, mais je suis extrêmement tout seul en même temps, car même si je les accompagne, eux ne sont pas avec moi, ils restent entre eux. Et puis parfois, je pars dans mes songes, et là, je les laisse tous à vaquer et perds le fil de la blague, ce qui n’est pas drôle du tout. Et puis tout à coup, alors que je m’y attends le moins, elle arrive. ça y est, elle est devant moi. Ça pourrait sembler absurde, mais malgré l’absence de discussion entre nous, je me sens moins seul. Je continu d’accompagner les gens autour, mais plus seul. Que je sois derrière un journal, ou bien enfoui dans mes pensées, je sens sa présence. Il n’y a pas une réelle relation entre nous, mais à travers l’air enfumé flotte un parfum de complicité. Je ne l’explique pas. Elle ne me connaît pas, je ne la connais pas, mais quand nous sommes ensemble, ça coule tout seul. Je nous observe à travers le miroir jonchant le mur à nos cotés, et même si on ne sent pas un réel couple, on sent une certaine sérénité en nous voyant, comme deux vieux amis pensant aux temps passés. Puis arrive le grand moment. Je l’approche, la prend délicatement, et la porte à mes lèvres. Peu de choses provoquent ce genre d’émotions. Mes lèvres et ma bouche sont envahi par sa fraîcheur, et en même temps mon corps et mon cœur se sentent réchauffés, comme cajolés. Je la laisse glisser entre mes doigts, et ça recommence. Rien ne se dit, mais tout se passe. Puis de temps en temps nous nous laissons allé à nouveau. Au fur et à mesure que le temps passe, je la sens moins chaleureuse. Son goût porté à mes lèvres perd de sa magie, de sa fraîcheur, de sa chaleur. Puis lorsque arrive la fin, je décide de m’en aller. Je règle l’addition, et je sors du bar. Je m’en vais seul. Je laisse les gens derrière moi, je laisse cette bière qui m’a tenu compagnie une petite heure, et je pars. Dans la fraîcheur automnale, je m’en vais rejoindre ma compagne suivante, ma couette. Mais cela est une autre chose, une autre histoire.

Bien le bonsoir et bonne nuit à tous, compagnons du temps passé.

anonyme

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10 mai 2007

pigeon voyageur compromis

vu que le système de communication avec nico à travers l'idée d'un pigeon voyageur semble compromis, je propose un autre système:le fil-timballe.

Il faudrait relié la maison de nico avec une maison où l'on connaitrait les gens, qui serait pas trop loin de chez nico, et qui ne paierai pas les communications téléphoniques, avec un fil reliant deux timballe. Ainsi, lorsque l'on voudrait joindre nico il suffirait d'appeler les gens chez qui attérirait le fil-timballe,en espérant qu'eux même soient présent dans leur demeure,puis ils colleraient leur téléphone à la timballe étant à l'un des bout du fil timballe(bien sûr pas le bout étant chez nico, vu qu'on appelle chez les gens)afin que l'on puisse communiquer avec nico. Mais au préalable il aura fallu relié la maison de nico avec celle de ceux qui ont l'autre bout du fil-timballe avec une corde qui se terminera(chez nico), par une cloche, ainsi, quand ils recevront un coup de fil/fil-timballe pour nico, ils n'auront qu'à tiré sur la corde pour que nico soit prévenu de l'appelle, et ainsi puisse y répondre.

Je ne sais pas si j'ai été assez clair, mais je pense que ce serait un projet à approfondir, si d'autre ont des idées, qu'ils n'hésitent pas à les partager, le projet n'est pas évident... mais ne manque pas d'intérêt.

7 mai 2007

Le pigeon voyageur

A lire par tous ceux qui se demandent comment font les pigeons voyageurs et si on ne pourrait pas communiquer ainsi, avec Nico notamment.

pigeon

Le pigeon voyageur est un oiseau de l'espèce pigeon biset (et oui tout pigeon n'en est pas capable) spécialement sélectionné pour effectuer des voyages afin de transmettre des message et dont les déplacements constituaient un vecteur de communication courant — et considéré comme très fiable — jusqu'à la fin de la Première Guerre Mondiale.

 

Cependant, le routage  n'a pas toute la flexibilité désirée :

 

  • un pigeon ne sait faire qu'une chose, qui est de retourner vers son pigeonnier;
  • on doit donc garder dans chaque pigeonnier des pigeons appartenant à un autre pigeonnier, pour pouvoir envoyer des réponses éventuelles ou accuser réception ;
  • mais pas trop longtemps non plus, car il ne faut pas que ce pigeon finisse par considérer ce nouveau pigeonnier comme le sien.

Voici donc les infos trouvées sur Wikipedia. Je tiens à souligner que Nico était très proche de la réponse. Voila il nous reste plus qu'à construire des pigeonniers et à trouver des pigeons de la bonne espèce.

Finalement on va peut être conserver le téléphone...

4 mai 2007

le compost par pascal farcy

La fabrication du compost permet de réduire le volume de sa poubelle et de produire, à partir de déchets organiques (reste de cuisine, taille de végétaux) un humus de qualité nécessaire au bon développement des plantes (que cela soit les plantes vertes ou celles du jardin et du potager).

L'humus disparait chaque année à hauteur de 2 à 3%, en se minéralisant pour apporter les éléments indispensables au développement des plantes. En incorporant du compost à la terre, le jardinier compense cette perte, améliore la fertilité du sol et limite de volume de déchets à traiter.


Comment faire

L'idéal est de définir 2 espaces. Un pour stocker pêle-mêle les déchets mis à sécher et un réservé au compostage. Pour la partie compost, il faut choisir un emplacement à l'abri des vents froids et pas trop ensoleillé.
Ceci déterminer, il reste un dernier choix à faire pour mener le compost :

en tas ou en bac

Le tas présente l'avantage d'être facilement manipulable, sans contrainte de volume (un compost ne fournira que 10% de son poids en humus) et moins d'entretien. Par contre il est visible de tous, à la disposition des animaux qui peuvent être attirés par les restes de cuisine et, surtout, son exposition aux intempéries, vent et soleil fait que la formation du compost est plus lente. Pour ces raisons, le compostage en bac est généralement privilégier, sachant que pour les volumes importants, rien n'empêche d'avoir plusieurs composteurs.

Si vous choisissez de faire votre compost en bac, il est possible d'achetez des composteurs prêt à l'usage ou de réaliser le votre.
Cette seconde solution est à privilégier, moins onéreuse, elle permet de réaliser un composteur d'environ 1 m3, suffisant pour un jardin d'environ 500 m2.
Quelques planches ou rondins suffisent. La réalisation ci-contre est un bon exemple d'un bac à composter "maison", l'idéal étant d'avoir un coté facilement démontable pour pouvoir accéder au compost régulièrement.
Pour les moins bricoleurs, quelques pallettes de transports feront l'affaire (on en trouve gratuitement chez les marchands de matériaux). C'est moins esthétique et fonctionnel, mais rapide à mettre en oeuvre.
Dans tous les cas, couvrez votre composteur pour protéger vos déchets du dessèchement dû au vent et au soleil, du détrempage dû aux précipitations.

Que mettre dans le compost

Votre compost doit être en contact avec le sol. Retournez celui-ci à l'endroit où vous voulez placer le composteur, puis après avoir placé le composteur, couvrez le fond d'une couche de petites branches pour faciliter la circulation de l'air et améliorer le drainage.
Votre composteur est maintenant prêt. Pour l'alimenter il faut y placer en alternance des résidus humides (déchets de cuisine...) et des résidus secs (déchets de jardinage) et pour finir ajoutez du compost "fini", si possible, ou de la terre. Ces différentes couches ne doivent pas dépasser 5 cm d'épaisseur afin que le processus naturel de formation du compost s'active facilement.

Les matières à placer dans le compost doivent être si possible sèches :
- les tontes du gazon
- les cendres, sciures et copeaux de bois
- les restes de légumes et de fruits sauf s'il ont été traités (c'est souvent le cas des fruits du commerce, même les pommes de terre sont traitées à l'anti-germe)
- les végétaux issus des tailles doivent être broyés. En cassant ainsi les fibres du bois, ils seront plus perméables à l'humidité et aux micro organismes qui sont responsables de la fermentation.
- les fumiers d'animaux (le meilleur étant celui du cheval). Néanmoins, il ne faut pas utiliser de fumier provenant d'un élevage "industriel", car trop "pollué" par les différents additifs à l'alimentation.
- la paille de blé ou autre
- mouchoirs en papier
- essuie-tout
- certains tissus en fibres naturelles
- les fonds de pots de fleurs ou de jardinières
- le marc de café et les filtres papier
- les marcs de raisins
- les sachets de thé
- les litières animales (sans les déjections)
- les coquilles d'oeufs
- la couenne de jambon, les croutes de fromage, ...
- les coques des noisettes, cacahuètes, noix, ...
- les orties entières avant la floraison
- les aiguilles de conifères fournissent un humus acide
- les algues marines doivent être au préalable dessaler à la pluie
- les cheveux, poils, ongles, plumes, ...
- les feuilles saines
- les fleurs fanées.

A ne pas composter :
- les plantes malades,
- la viande,
- le poisson,
- les produits laitiers,
- excréments d'animaux domestiques (chien, chat),
- les "mauvaises herbes" montées à graines.

Le secret d'un compost de qualité

Mélanger
Le compostage repose sur le principe de la fermentation. Cette activité provoque une montée en température à 30, 40 ou même 60°C au coeur du tas. Si l'air ne circule pas, les micro-organismes ne peuvent pas vivre et travailler. Le compostage est plus efficace lorsque les morceaux de matière organique sont de petite taille. Vous devez donc brasser et mélanger les déchets organiques pour faciliter l'aération et éviter le pourrissement. C'est encore plus vrai au début du compostage (les 2 premiers mois retournez et mélangez le compost toutes les deux semaines ou à chaque ajout de matière). Le brassage favorise également la régularité de la transformation dans toutes les zones du tas et permet d'obtenir un compost de qualité homogène.

Humidifier
L'humidité est un point très important à surveiller régulièrement. Trop d'humidité empêche l’aération, ce qui a pour conséquence de freiner le processus de fermentation et de dégager des odeurs désagréables, tandis que pas assez d'humidité bloque la fermentation. Le contenu du composteur doit donc être humide comme une éponge tordue.

Remarque
Le compostage des végétaux durs, longs, encombrants est possible. Soit il faut être patient et leur faire subir plusieurs cycles de compostage, soit il faut les sectionner et broyer pour faciliter l'action des micro-organismes.


Utiliser le compost

Au bout de 4 à 8 mois votre compost est prêt à être utilisé. Il est homogène, de couleur sombre, s'émiette facilement et a une bonne odeur d'humus (comme le sous-sol forestier).
Tamisez-le pour éliminer les matières qui ne sont pas entièrement décomposées. Celles-ci peuvent faire un bon paillage ou être remise dans le composteur pour finir leur décomposition. En outre, n'oubliez pas de garder du compost pour le mélanger à la nouvelle préparation.

Un compost à maturité peut être utilisé de 3 manières différentes :

  1. comme amendement organique :
    l'épandre en couches minces (1 à 5 litres par m2), puis l'incorporer au sol superficiellement par binage (sur 5 à 15 centimètres),
  2. comme support de culture :
    incorporer de la terre à votre compost. En effet, il faut éviter de semer ou de planter directement dans le compost, la majorité des plantes ne le supportent pas.
  3. pour les plantes vertes chez-soi :
    préparer un mélange avec 1/3 compost, 1/3 terre et 1/3 sable pour le rempotage de vos plantes.

Quelques conseils en cas de difficulté

Le compostage n'est pas un processus difficile mais il peut parfois exiger quelques soins particuliers. Voici quelques solutions faciles aux problèmes les plus courants.

  • Le tas ne réduit pas ou ne produit pas de chaleur : il faut provoquer le processus :
    - arroser (avec de l'eau de pluie) quand c'est trop sec;
    - assécher quand c'est trop humide, en étalant le compost au soleil pendant quelques heures, ou en y incorporant de la terre sèche
  • Le centre du tas est humide et chaud mais le reste est froid : il est possible que votre tas soit trop petit. Essayez de garder le composteur aussi plein que possible. Mélangez les vieux résidus avec les nouveaux et les résidus secs avec les résidus humides en brisant les mottes.
  • Le tas est humide et il sent le sucré sans chauffer : il est possible qu'il soit en manque d'azote. Ajoutez du gazon coupé, des résidus de table.
  • Le tas sent mauvais : donnez-lui de l'air. Rendez la matière plus meuble en brisant les mottes, retournez-le pour favoriser l'aération.

Pascal Farcy

3 mai 2007

recettes pâte brisée

Pâte brisée

Il y a deux techniques, pour les derniers moments pressés, puis plus traditionnel.

Pressé :

4 dose de farine (1dose = un verre de cuisine)

1 dose d’huile

1 dose d’eau

une pincée de sel

brasser tout ça avec une fourchette, et la pâte se fait très vite sous vos yeux.

Traditionnel :

125g de beurre

250g de farine

une pincée de sel

½ verre d’eau

le beurre doit être sorti au préalable afin qu’il soit malléable.

Le couper en dé, puis le malaxer avec la farine et l’eau.

Ne pas oublier la pincée de sel.

3 mai 2007

tarte thon à la tomate

Tarte thon tomate

Une recette très simple à réaliser, et qui peut se manger chaud, mais surtout très bonne froide.

Tout d’abord une pâte brisée.

Deux boite de thon, et une de tomate concentrée.

3 œufs, et 45 cl de crème fraîche. On peut y mettre une gousse d’ail broyée

Mélanger tout ça, mettre sur la pâte. Au four préchauffé à 220°, le temps de la cuisson(30min).

Bon appétit

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